Envie d'ailleurs (RichardG.)
Rêve en pigeons. Durbar Square. Kathmandu -septembre 2008
On est des gangsters-Kathmandu-Sptembre 2008
Du haut du temple-Durbar Square-Kathmadu-septembre 2008
Ramasser un papier sans le majeur- Kathmandu-Septembre 2008
Grand, petit, tout petit. Kathmandu-Septembre 2008
On court- Pashupati, temple de crémations-Kathmandu-septembre 2008
Vendeur d'eau-Route de Pokhara-Septembre 2008
Tu te souviens?
Ce jour là, j'avais écrit n'importe quoi dans la fenêtre de google pour voir si je débarquais sur des blogs de gens que j'aurais envie de connaître. J'avais écrit "chaudron dans ta tête" et j'étais arrivée chez Rachel Arnaud (dont j'attends désespérément le disque, si tu me lis, Rachel, j'en peux plus, je me dessèche de l'intérieur, c'est horrible, arrgl)
Si tu te souviens de ça, tu te souviens aussi que j'avais écrit "sans rien", à tout hasard.
J'étais alors arrivée chez un monsieur dont j'avais trouvé les photos splendides, vite fait, une sauterelle perdue dans la neige. ("Ah ouais pas mal", non mais quelle crétine, des fois...) Je l'avais mis en réserve pour plus tard. Puis je l'ai oublié. Puis je l'ai réouvert en me demandant ce que ca pouvait bien être, ce truc, "avant la lettre"...
Oh, Monsieur, excuse-moi.
Comment j'ai pu t'oublier?!! Comment c'est possible que mon alarme rouge n'ait pas sonné comme une maboule immédiatement?
Maintenant que la mémoire m'est revenue, il ne se passe pas un seul jour sans que j'aille me perdre là bas, chez toi, dans cet ailleurs, cet univers de mots entremêlés d'images, de voyages intérieurs ou dans les mondes, de sensibilité et d'intelligence, d'humour, de poésie, d'impressions suggérées à mes yeux et aux oreilles de mes yeux, en légères touches deci-delà, on dirait au hasard.
Là, c'est une image, une unique photo, un lieu, un moment et un sujet. A chaque fois, tu te perds dedans. Et un texte en dessous, ciselé en pointu ou en rond. Quand tu es bien sûre d'avoir vraiment tout bien lu, tu fais des allers-retours entre La photo et son texte. La magie opère : ça devient une unité. Et après, t'en veux encore, tu ne veux plus partir. Alors tu vas faire un tour un peu partout chez lui, ça te fait du bonheur, et tu te dis que tu reviendras demain.
Comment c'est possible d'arriver là en écrivant "sans rien"?
"Avant la lettre", RichardG...
Va faire un tour, voir, sentir, saisir, rencontrer. Sans vouloir te commander.
Te lire et te voir, Monsieur, ça m'a donné envie de montrer les photos d'enfants du Népal qui dormaient dans ma mémoire, de prendre mon sac à dos, de partir, de voir, sentir, saisir, rencontrer. Ca me fait chanter les cordes, les fils et les élastiques. Ca me donne envie d'apprendre.
Tu te souviens?
Ce jour là, j'avais écrit n'importe quoi dans la fenêtre de google pour voir si je débarquais sur des blogs de gens que j'aurais envie de connaître. J'avais écrit "chaudron dans ta tête" et j'étais arrivée chez Rachel Arnaud (dont j'attends désespérément le disque, si tu me lis, Rachel, j'en peux plus, je me dessèche de l'intérieur, c'est horrible, arrgl)
Si tu te souviens de ça, tu te souviens aussi que j'avais écrit "sans rien", à tout hasard.
J'étais alors arrivée chez un monsieur dont j'avais trouvé les photos splendides, vite fait, une sauterelle perdue dans la neige. ("Ah ouais pas mal", non mais quelle crétine, des fois...) Je l'avais mis en réserve pour plus tard. Puis je l'ai oublié. Puis je l'ai réouvert en me demandant ce que ca pouvait bien être, ce truc, "avant la lettre"...
Oh, Monsieur, excuse-moi.
Comment j'ai pu t'oublier?!! Comment c'est possible que mon alarme rouge n'ait pas sonné comme une maboule immédiatement?
Maintenant que la mémoire m'est revenue, il ne se passe pas un seul jour sans que j'aille me perdre là bas, chez toi, dans cet ailleurs, cet univers de mots entremêlés d'images, de voyages intérieurs ou dans les mondes, de sensibilité et d'intelligence, d'humour, de poésie, d'impressions suggérées à mes yeux et aux oreilles de mes yeux, en légères touches deci-delà, on dirait au hasard.
Là, c'est une image, une unique photo, un lieu, un moment et un sujet. A chaque fois, tu te perds dedans. Et un texte en dessous, ciselé en pointu ou en rond. Quand tu es bien sûre d'avoir vraiment tout bien lu, tu fais des allers-retours entre La photo et son texte. La magie opère : ça devient une unité. Et après, t'en veux encore, tu ne veux plus partir. Alors tu vas faire un tour un peu partout chez lui, ça te fait du bonheur, et tu te dis que tu reviendras demain.
Comment c'est possible d'arriver là en écrivant "sans rien"?
"Avant la lettre", RichardG...
Va faire un tour, voir, sentir, saisir, rencontrer. Sans vouloir te commander.
Te lire et te voir, Monsieur, ça m'a donné envie de montrer les photos d'enfants du Népal qui dormaient dans ma mémoire, de prendre mon sac à dos, de partir, de voir, sentir, saisir, rencontrer. Ca me fait chanter les cordes, les fils et les élastiques. Ca me donne envie d'apprendre.