Danser dans le vent
Soirée d'Australopithèque hier, dansé jusqu'à 2h30 ce matin. Ici, on danse. J'avais oublié ce plaisir depuis les boum d'adolescence, et encore, on s'observait beaucoup, est-ce-que je danse bien, et lui t'as vu comment il danse et tout ça. Ici, non. On danse, c'est tout, c'est un plaisir. Et on mange et on boit, on rigole, on crie, bref, la fiesta calédonienne. Le pied.
Réveillée ce matin à 11h30 par les effluves du poulet que l'Ours a pris soin de mettre au four. Béni soit l'Ours. Il s'en va nager et me laisse le temps de m'étirer comme un lombric au soleil de la terrasse, de faire le point en sirotant un café en matant ma montagne en gourmande. Non, pas de gueule de bois, juste un sourire en repensant à cette soirée et quelques brumes à dissiper.
Envie d'aller marcher le long de la mer à grosses vagues, ce matin. Maillot, paréo, allez, c'est parti.
Mmm...La plage est longue, les vagues de dimension correcte, avec juste ce qu'il faut de bruit de ressac pour s'accorder à mon état intérieur, le soleil cogne mais l'alizée me rafraîchit. Bon, beaucoup trop de monde sur cette plage, au moins 10 personnes. Faiche. Mais tout le monde salue et sourit, je pardonne donc. Rires d'enfants éclaboussés, jeux de chiens tandis que je longe la frange d'écume tiède qui baigne mes pieds par instant. Dans ma tête, ça chante " moi d'l'amour faut qu'j'en donne car j'en ai toute une bonbonne".
Respirer à fond, sentir ma peau qui bronze et mes muscles chauffés par la danse qui sont d'accord pour continuer. Danser maintenant dans le vent. Mes yeux dans le bleu multiple, mes oreilles fixées sur les minuscules bruits d'oiseau et de vent dans les branches. Moi l'amour j'en fais don car j'en ai tout un bidon. La plante des pieds qui se brûle au sable, vite vite dans l'eau, ouf...Tiens une hirondelle, je m'arrête pour la regarder danser un instant. Oh pis je m'en fous, aujourd'hui je suis un colibri, ça m'arrive très souvent. J'aime bien aussi. Laisser les brumes s'effilocher. Entendre mon envie d'écouter mes envies. Laisser ce vent entrainer avec lui les songes creux, les tristesses et les colères. Il les emmène loin ailleurs. Et moi je danse dans le vent nouveau. Et je mangerai du poulet tout à l'heure.
Réveillée ce matin à 11h30 par les effluves du poulet que l'Ours a pris soin de mettre au four. Béni soit l'Ours. Il s'en va nager et me laisse le temps de m'étirer comme un lombric au soleil de la terrasse, de faire le point en sirotant un café en matant ma montagne en gourmande. Non, pas de gueule de bois, juste un sourire en repensant à cette soirée et quelques brumes à dissiper.
Envie d'aller marcher le long de la mer à grosses vagues, ce matin. Maillot, paréo, allez, c'est parti.
Mmm...La plage est longue, les vagues de dimension correcte, avec juste ce qu'il faut de bruit de ressac pour s'accorder à mon état intérieur, le soleil cogne mais l'alizée me rafraîchit. Bon, beaucoup trop de monde sur cette plage, au moins 10 personnes. Faiche. Mais tout le monde salue et sourit, je pardonne donc. Rires d'enfants éclaboussés, jeux de chiens tandis que je longe la frange d'écume tiède qui baigne mes pieds par instant. Dans ma tête, ça chante " moi d'l'amour faut qu'j'en donne car j'en ai toute une bonbonne".
Respirer à fond, sentir ma peau qui bronze et mes muscles chauffés par la danse qui sont d'accord pour continuer. Danser maintenant dans le vent. Mes yeux dans le bleu multiple, mes oreilles fixées sur les minuscules bruits d'oiseau et de vent dans les branches. Moi l'amour j'en fais don car j'en ai tout un bidon. La plante des pieds qui se brûle au sable, vite vite dans l'eau, ouf...Tiens une hirondelle, je m'arrête pour la regarder danser un instant. Oh pis je m'en fous, aujourd'hui je suis un colibri, ça m'arrive très souvent. J'aime bien aussi. Laisser les brumes s'effilocher. Entendre mon envie d'écouter mes envies. Laisser ce vent entrainer avec lui les songes creux, les tristesses et les colères. Il les emmène loin ailleurs. Et moi je danse dans le vent nouveau. Et je mangerai du poulet tout à l'heure.